Partir?

Le besoin de partir semble faire partie du subconscient populaire. Comme si notre habitat, notre emploi, notre vie sont insuffisants. Tu pars à la retraite, tu es sensé te mettre à voyager. On va voir ailleurs et on revient toujours. Ceux qui émigrent de force, socialement ou économiquement traînent leur ancienne vie avec eux, ceux qui quittent par absence d'identification à leur contrée d'origine passeront souvent leur vie à chercher un nouveau foyer. As-tu le goût de partir parce que tu ne le peux pas? As-tu besoin de partir ou de fuir? Pars-tu pour le plaisir de revenir?

Ça prend quoi?

Ça prend quoi pour chanter, danser, peindre? (sans faire rire de soi)

Pour avoir un impact?

Pour se détacher ou mieux profiter d'expériences?

Pour comprendre?

Pour s'en foutre?

Pour accepter?

Pour se lever?

Pour se tenir debout?

et finalement se poser les bonnes questions...

 DÉJÀ VU

Une chatte se présente à moi, elle ressemble à une chatte morte il y a dix ans. Confort immédiat.
Si on est confortable avec le connu, le déjà vécu, est-ce que la facilité nous guette? Une paire de souliers neufs qu'on devait ajuster à nos pieds a été remplacée par des souliers sports automatiques parce que mous et surtout fragiles. Les choses ne durent plus et par conséquent nous apprenons à ne pas nous impliquer... Bye bye boss, au revoir "chérie"... On reconnait les choses qui ont eu un impact par leur intemporalité. Nos parents, quelques amis, nos animaux et certains amours.
Est-ce que ceux qui recherchent toujours du nouveau veulent remplir un vide? Le vide se remplit de presque rien, d'une cigale qui chante de te voir transpirer, de t'entendre respirer. Le vide se remplit d'une brise qui caresse la sueur sur ta peau. Est-ce que le vide est à la taille de nos attentes? Est-il possible de créer un vide quand on a de quoi le remplir?
La chatte noire a rempli un vide que j'ai ouvert par elle. Pas de négatif, juste le souvenir d'impressions, de moments, de choses simples.
Et vous comment vont vos vides?

Simples les solutions?

La solution: les véhicules sont tous équipés de GPS. Il est donc possible de limiter la vitesse et autres  paramètres des véhicules selon l'endroit où se trouve le véhicule.

La principale objection: la liberté

Autres phénomènes:

1- Plus de constats d'excès de vitesse (perte de revenus de nos chers gouvernements.

2- Qui va acheter les véhicules avec gros moteurs?
3- Les pétrolières vont perdre des ventes.
5- Les véhicules plus petits consomment moins d'essence.
6- Que fait-on avec les touristes motorisés?
7- Véhiciles plus petits = primes d'assurances plus basses.
8- Qui gagne et qui perd??
9- Les GPS diminuent la consommation d'essence en éviant les détours.
10- Les concessionnaires automobiles et les compagnies automobiles vont perdre des grosses ventes.
11- La personne assez riche et stupide pour s'acheter une grosse bagnole sera facilement identifiée.
12- Moins de pollution

Questionnement

La télé et les journaux sont remplis de certitudes. Et moi qui se questionne sur les choix de société qu'on semble vouloir nous imposer. Quand je vois les photos de citoyens, jeunes et vieux, battus par cette meute de policiers eux-même déguisés en chars d'assaut, je suis passé de la colère à la trsitesse. Pourquoi en sommes-nous rendus là? Pourquoi je suis rendu à prendre position? Il est tellement plus simple de regarder les choses ne touriste. J'ai vu ce matin les photos de personnes agées ensanglantées, retenues au sol par ces robocops de mauvaise tragédie. J'ai dénoncé des choses pendant ma jeunesse, j'ai vu les matraques et les gas, je trouve normal et salutaire que la jeunesse conteste, je sens la flamme se rallumer en moi et j'ai peur. J'ai peur de moi, de mon accumulation de petites et grandes frustrations. Comme cycliste, je n'accepte pas qu'on utilise les vélos comme armes contre le peuple, qu'on lance des chevaux sur le peuple. Que se passerait-il si un soir les forces de l'ordre s'absentaient et laissaient le peuple manifester sans se sentir menacer. Pourquoi les forces officielles sentent-elles le besoin de se justifier en disant qu'ailleurs c'est pire?? Je veux d'une société meilleure où on se pose des questions et où on discute. Je veux être fier de mon peuple et de mon pays.

Le péché existe

Question comme ça.. si  Dieu, (dieu?) n'existe pas, est-ce que le péché existe? Par quoi peut-on ou doit-on le remplacer? Le péché est une contrainte personnelle ou imposée?? Si on admet l'existence de péché, est-ce que ça nous autorise à qualifier les péchés d'autrui?? AUTRUI, pourquoi ce mot semble-t'il disparu de notre discours? Combien de mots, d'idées disparaissent de notre discours sans être notés?

Dans le brouillard

Brouillard sur la ville ce matin... Un article du New Scientist examine la grande illusion (delusion en anglais) que nos sens nous proposent comme réalité. 50% des gens devraient se trouver meilleur (conducteur, amant, employé) que les autres. Les chiffres sont toujours supérieurs. Les recherches prouvent que notre mémoire autobiographique est particulièrement créatrice; parlez de vos souvenirs d'enfance avec votre famille. Le réalisme naïf nous amène à croire que notre opinion est la bonne même si plein de gens ont une opinion divergente. Ça s'appelle un jugement biaisé et nous en souffrons tous. Et notre cerveau qui nous présente seulement une fraction de que ce que voient nos yeux. Ce sont tous des éléments qui me font remettre en question les jugements que je fais. Pas évident tous les jours de faire le ménage de certains préjugés réconfortants. En passant comment traduiriez-vous Rarely Asked Questions tout en sauvegardant l'abréviation RAQ... Première tentative: Retour Au Questionnement... Le brouillard s'est levé, l'été est arrivé sur les trottoirs du centre-ville et un long weekend en vue.